Une fois l’électricité et le réseau en place, j’ai installé l’informatique: PC et Raspberry pi.
J’ai configuré 2 PC identiques (ou presque, difficile de trouver exactement identique sur ebay) et 2 Raspberry pi 4 2GB identiques.
Le but de la duplication est que si quelque chose tourne mal (un Raspberry qui crame ou un disque dur qui flanche), au lieu de devoir me taper 3000km aller-retour pour faire une réparation en urgence, je peux demander à E-EYE de faire une simple substitution qui fonctionnera jusqu’à mon passage suivant.
Le Raspberry pi est connecté à une planche de relais qui contrôlent l’allumage de divers périphériques: le PC, les instruments du télescope, et une boite à flats. Pour faire propre et éviter les coups de jus pour celui qui met la main dans l’armoire (pour parler d’expérience), j’ai mis les relais dans une boite étanche.
Le Raspberry pi sert aussi à avoir des données sur l’environnement intérieur à l’armoire: sur le côté gauche il y a un AM2302 pour température/humidité (pression atmosphérique étant sans intérêt). Les données sont récupérées par le Raspberry et affichées sur la page de contrôle du setup (ce sera le sujet d’un autre post). Je pourrai ainsi savoir si la température est excessive (il fait très chaud dans le sud de l’Espagne l’été) ou si l’humidité est très élevée (risque de rouille, c’est très humide l’hiver). Il y a bien sûr 2 copies de ce boitier, chacun avec son Raspberry.
Toutes les connexions électriques au sein de l’armoire sont faites avec des connecteurs rapides pour pouvoir débrancher et échanger rapidement.
Finalement, en haut de l’armoire j’ai placé 2 alimentations 12v: une pour le monture (alimentation stabilisée), et une pour les instruments, camera, focuser, etc (alimentation de PC de 600W court-circuitée pour marcher sans le PC qui me fournira le 12v et 5v). Elles sont allumées par le Raspberry en même temps (inutile de contrôler les périphériques un par un).
Prochaine étape: le panneau de contrôle à distance.